Cosmogonie - Critiques

Parcours essentiel, haletant, langage direct mais dense qui sait - ce qui est rare - accueillir au passage l'humour, sourire que les mots se font à eux-mêmes.
 (Marc ALYN)

Petits poèmes resserrés, "évidents", légers et lourds (à la fois) de perfection formelle et intérieure. Petites perles autour desquelles se réalise "l'union étroite, totale entre l'abstrait et le concret", entre l'ici et le là-bas, entre le maintenant et l'aval-amont de ce maintenant.
(André SCHMITZ)

Cosmogonie, ce vertige qui nous fait être en allaitant le ciel.
(Jacques LEPAGE)

Tout cela dit avec un minimum de moyens qui ne néglige pas le recours à l'image bien frappée, à l'usage de la musique intérieure, et qui s'en réfère toujours aux raccourcis racés.
(Roger FOULON)

J'ai lu Cosmogonie avec intérêt. Ils m'ont "accroché" vos poèmes.
(Eugène GUILLEVIC)

Ici, l'intelligence se veut pudique, et l'esprit se joue des inquiétudes qui l'assaillent.
(Pierre MERTENS)

Godard tiendrait à la fois de Barjavel et Livingstone. Il exalte une certaine fraternité du métal et de la matière sur une trame profondément africaine. Il est capable de faire éclater l'évidence, en formules lapidaires: j'ai la malaria de toi
(Marc BARONHEID).

Cosmogonie m'a séduit par l'originalité de son thème, et il se trouve que j'en ai entrepris une moi-même, d'un tout autre ordre, il est vrai; j'ai été d'autant plus attentif à lire la vôtre, même, je dois l'avouer, pour qu'elle évoque en moi des images.
(Pierre EMMANUEL).

Musique très étrange que celle de Cosmogonie dont je viens d'achever la lecture. Oui! Très étrange, très originale façon de bousculer, de chalouper les mots pour leur rendre l'enfance bleue des vibrations. C'est très beau. 
(Arlette CHAUMORCEL)

"Cosmogonie" m'a paru fidèle à "Ventrifuge" et, de façon générale, à l'imaginaire qui domine dans ce que Jean-Luc Godard écrit. Je l'ai lu avec le plaisir caractéristique des retrouvailles, quoique certains textes tintent d'un son plus neuf. Je pense notamment à "Skieur" (page 50) qui me plaît beaucoup par sa concision et me rappelle un Daniel Boulanger. De même, les fléchettes de la p. 72 ("Mais le poisson ne nage pas / l'oiseau ne vole pas") , qui évoquent Queneau. Ou encore cette trouvaille de la p. 87: la "dansité".
(Daniel LAROCHE). 

La poésie de Jean-Luc Godard use ainsi d 'une écologie langa­gière pour nous situer à notre juste niveau dan la hiérarchie de la création . Il y a aussi, parfois, une recherche démiurgi­que du mot : " Le cœur de mon aimante / était d 'amiante '" et une assimilation de la femme aimée à la vie cosmique. Tout cela dit avec un minimum de moyens qui ne néglige pas le recours à l'image bien frappée, à l'usage de la musique inté­rieure, et qui s'en réfère toujours aux rac­courcis racés.
(Le Bibliothécaire,n°1, 1980) 

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