Laisse en ciel - Critiques

Une espèce de course folle des mots qui se heurtent, se répondent, se relancent en une giration exacerbée pour dire une certaine difficulté d'être.
(Roger FOULON)

Des textes brefs, des clins d'œil, de très excitants paradoxes.
(Pierre PIRARD)

Cette négation délibérée de l'opulence syntagmatique, en forme d'autoépuration, élimine l'approximation pour régénérer le langage, fixant ses interprétations, jetant ses évaluations en direction de l'absolu.
(Yves HURARD)

Lyrisme et humanisme s'effacent, le temps de rompre en visière avec le mot, ce matériau fondamental du poème. Jeux de sons, détournement de sens, musicalité insolite: incontestablement, Godard a le souci louable de faire neuf, de redonner au langage sève, fruité, saveur.
(Marc BARONHEID)

L'écriture délicate de Laisse en ciel touche le revers des mots, créent des sensations furtives à partir de jeux de mots, d'explorations passionnées des ressources de la langue.
(Guy DELHASSE).

Chaque mot ouvre et découvre.
(Luc CANON).

Ce recours à la dénotation, à l'extension du sens, en construisant dans l'écart, est un rappel heureux des ressources de l'écriture avant qu'elle ne glisse dans le non-sens.
(Jacques LEPAGE)

La "dessiccation" à laquelle vous soumettez le poème le nettoie, mais ne l'affaiblit pas, ne l'affadit jamais.
(Pierre MERTENS)

J'aime ce détergent qui permet aux rouages englués de la pensée de se "remettre en marge".
(Werner LAMBERSY)

Derrière le jeu se dessine un exercice plus essentiel, celui de la réflexion et de la méditation -les mots "âme", "éternité" -, et l'image du corps et de la mort fuse ça et là par un seul mot qui acquiert dans ce jeu une densité extraordinaire.
(Raymond POUILLIART)

Ces poètes liégeois annonçaient notre véritable modernité, sans falbalas : Marcel Clémeur et le poète spadois Jean-Luc Godard (« Laisse en Ciel »).
(Jacques IZOARD)



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